De vouloir écrire, je ne trouve que l'absence des mots, que l'errance de mes pensées. Un vide sec. Étouffant.
Je cherche à rejoindre mon île perdue. La blancheur du sable, celle qui me rejoint. Le calme tout d'un coup. La présence qui se fait éternité. Et l'éternité est sans paroles. Aucunes.
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4 commentaires:
Et pourtant on s'obstine à remplir le vide d'histoires sans paroles, et quelques mots pour une éternité à la recherche d'un refuge.
Ah toi! Toujours présente pour les re-cadrages des mots, des pensées.
Je dirais qu'on s'obstine à vider notre histoire de ses mots, ainsi que le refuge de ses paroles chuchotées, afin de retrouver une éternité sans mots.
Vous êtes beaux, tous les deux, là, tiens, les deux poètes obstinés, résolus au chagrin et résolus à en sortir, lançant les mots par devers vous comme par hasard, en espérant qu'ils tombent dans un puits de lumière et vous indiquent l'issue...
Que dire de plus... c'est si beau.
Michel
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