mardi 25 novembre 2008

De vouloir écrire, je ne trouve que l'absence des mots, que l'errance de mes pensées. Un vide sec. Étouffant.
Je cherche à rejoindre mon île perdue. La blancheur du sable, celle qui me rejoint. Le calme tout d'un coup. La présence qui se fait éternité. Et l'éternité est sans paroles. Aucunes.

jeudi 20 novembre 2008

Il a dit, tu es beau incroyablement. J'ai pensé: tu veux dire que je ne ferme pas ma grande gueule. Je parle de ces frontières entre le désir charnel et les paroles enrobées d'amour.

Je n'ai pas peur, tu vois, de me retrouver tout seul;
Je n'ai pas peur;
Je sais, l'enjeu est l'esclave charnel,
Je sais l'incessante perte, regarde, le voilà mon linceul.

Il a dit d'un geste sur mes fesses, sur la piste de danse, je te désire. J'ai pensé: Je ne m'égare pas jusqu'à la soif. L'eau s'offre au monde même d'une roche.

Me tueras-tu?
De la naissance de ta barbe.
Pour être là, j'ai tué un amant.
Me tueras-tu?

Que de temps il a fallut!
Que de temps, à cet amant
Que de temps à cet amant,
Maintenant je l'interdis pour un autre.

Il a dit des choses....
J'ai pensé à l'angoisse de la séparation, celle qui conduit jusqu'à la violence. Jusqu'à la mort.

jeudi 6 novembre 2008

Ce ci n'est pas une pub pour Ébène

Cet Hiver, j'ai décidé que ça soit Ébène. Et comme c'est marqué sur la bouteille:
Le bois l'emporte sur le vent
Le temps l'emporte sur le destin
L'élégance l'importe sur l'indifférence
Si déterminé, si passionné
Je suis né en hiver, avec un cœur d'été. C'est ainsi que les saisons de l'écriture se sont trouvées à la dérive de l'incompréhension, presque dans une genèse sans lieu.
 
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