jeudi 20 novembre 2008

Il a dit, tu es beau incroyablement. J'ai pensé: tu veux dire que je ne ferme pas ma grande gueule. Je parle de ces frontières entre le désir charnel et les paroles enrobées d'amour.

Je n'ai pas peur, tu vois, de me retrouver tout seul;
Je n'ai pas peur;
Je sais, l'enjeu est l'esclave charnel,
Je sais l'incessante perte, regarde, le voilà mon linceul.

Il a dit d'un geste sur mes fesses, sur la piste de danse, je te désire. J'ai pensé: Je ne m'égare pas jusqu'à la soif. L'eau s'offre au monde même d'une roche.

Me tueras-tu?
De la naissance de ta barbe.
Pour être là, j'ai tué un amant.
Me tueras-tu?

Que de temps il a fallut!
Que de temps, à cet amant
Que de temps à cet amant,
Maintenant je l'interdis pour un autre.

Il a dit des choses....
J'ai pensé à l'angoisse de la séparation, celle qui conduit jusqu'à la violence. Jusqu'à la mort.

2 commentaires:

Oh!91 a dit…

Ta poésie est belle. Définitivement. "L'eau s'offre au monde même d'une roche. "

Chiron a dit…

Merci QH!91,
J'écris de ces lieux là, où on ne revient pas.

 
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