vendredi 27 mars 2009

Le roman “ Artush et Zaur ” choque à Bakou

C'est une histoire d'amour gay entre un azéri et un arménien. Voilà, tout est là. Que dire de plus ! Et pourtant, il faut en parler. Pourquoi Alekper Aliyev a-t-il écrit ce roman ? Qu'elles étaient ses raisons ? L'auteur déclare dans un interview qu'il voulait exposer l'absurdité de toutes les guerres au Sud Caucase "à la Kusturicia". Il croit qu'il a le droit de le faire car il a perdu son frère ainé pendant la guerre du Karabakh en 1994.

Écrire sur cet impossible amour, c'est écrire sur une coexistence non voulue, sur une xénophobie maladive, sur l'absence d'un amour capable de tendre la main vers l'Autre, sur une bataille de liberté livrée avant tout à l'interieur de nous-même. Écrire cet amour-là, c'est l'oser!

Faute d'un extrait de ce roman, en voilà un autre de la Valse de l'Amour et de la Guerre, où les deux personnages ont vécu la même histoire:

Peut-être nous sommes-nous trop aimés ? Cet amour nous a-t-il malicieusement aveuglés ? Peut-être avons-nous transgréssé les lignes rouges ? Nous sommes fous ! Vraiment fous! Un amour pareil c'est interdit. Pactiser avec l'ennemi c'est pactiser avec le diable. Comment avons-nous eu le courage de le faire ? Comment avons-nous osé choisir le clan de l'amour ?

lundi 23 mars 2009

Épier le passé


Elle a dit: "Nous nous sommes séparés, depuis 6 ans."
Et tu as pensé, que toi aussi, tu as quitté cet homme depuis 6 ans. Un soir, dans sa chambre qui donnait sur le méditerranée, le cœur plein d'eau, ton chandail portait sauvagement l'odeur de sa peau, et tes sentiments furent alors bousculés par son silence brûlant.

Elle a dit:" C'est bizarre quand même. Toi qui disparais comme ça, sans prévenir, et lui qui devient quelqu'un d'autre. C'était une année maudite."
Et tu as pensé que toi aussi tu es devenu quelqu'un d'autre sans lui. Tu n'avais pas le choix. Certes, tu as pensé à boire la ciguë de Socrate, et incarner l'ordre éternel de l'être fragile. Partir. Partir comme Molière jouant sa dernière pièce, comme un jour qui lance un regard de crépuscule avant de céder la place. Mais, tu voulais croire, croire encore, croire toujours à ce qui se produit sur la feuille. Entre toi et la feuille, uniquement, dans le moment de l'écrit. Le seul moment de confiance, de relâche, d'abandon.

Elle a dit avant de te quitter:" C'est drôle, parfois il m'arrive de penser que nous étions un couple nous trois."
Et tu as dit que oui, que toi aussi il t'arrive de penser à cela.

Mon groupe de Break Dance


Parce que Oh!91 m'a tagué.

Dans les journaux ce matin, nous pouvons lire, finalement, et avec une satisfaction excitante, qu'en 2009 le groupe Cheerleading Stunts nous redonne encore l'envie de danser le Break Danse avec la sortie de son nouveau album: Can we please get something to eat ?

Et pour que OH!91, nous dira pas que je n'ai pas fais mes devoir, je vous propose le jeu:

  • On va sur Wikipedia. On choisit "random article" le premier article qui sort c'est le nom de ton groupe.
  • On va sur la page des citations (Wikiquote) et on tape "random quotations" les derniers mots de la dernière citation de la page sont le titre de ton premier album.
  • On va sur Flickr et on clique sur "explore the last seven days" la 3e image, quelle qu'elle soit, sera la pochette de ton album.
  • un p'tit logiciel de traitement des photos qui va bien (ici il y en a des gratuits qui marchent au poil) et on colle les mots sur la photo.
Et puisque je n'ai pas beaucoup de contact, alors des bloggeurs, que je lisais en secret seront tagués en plein jour. Wajdi, son écriture et son monde m'intriguent toujours. Nicolas, un univers où je m'évade en marchant sur la pointe des pieds. Roumi, je partage avec lui en secret les mêmes souvenirs. Michel, question de le taquiner et Claude Pérès, parce que je viens juste de tomber sur son blog par hasard et que j'y retournerai.
 
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