mardi 25 novembre 2008

De vouloir écrire, je ne trouve que l'absence des mots, que l'errance de mes pensées. Un vide sec. Étouffant.
Je cherche à rejoindre mon île perdue. La blancheur du sable, celle qui me rejoint. Le calme tout d'un coup. La présence qui se fait éternité. Et l'éternité est sans paroles. Aucunes.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Et pourtant on s'obstine à remplir le vide d'histoires sans paroles, et quelques mots pour une éternité à la recherche d'un refuge.

Chiron a dit…

Ah toi! Toujours présente pour les re-cadrages des mots, des pensées.

Je dirais qu'on s'obstine à vider notre histoire de ses mots, ainsi que le refuge de ses paroles chuchotées, afin de retrouver une éternité sans mots.

Oh!91 a dit…

Vous êtes beaux, tous les deux, là, tiens, les deux poètes obstinés, résolus au chagrin et résolus à en sortir, lançant les mots par devers vous comme par hasard, en espérant qu'ils tombent dans un puits de lumière et vous indiquent l'issue...

Anonyme a dit…

Que dire de plus... c'est si beau.

Michel

 
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