La-bas, en Tunisie, je l'ai fermée ma grande gueule. Lorsqu'ils m'ont parlé du mariage et de la religion, comme quelque chose qui préserve de l'homosexualité, j'ai regardé vers le ciel. Il y avait des étoiles, plein d'étoiles. L'illusion était le ciel de cette nuit et de toutes les nuits.
Infatigable, j'ai planté mes yeux dans la morsure d'un regard. Nous étions deux étrangers.,cet homme-là et moi. Aucun pays ne pourra nous rassembler, aucune langue ne pourra nous réunir. Nous nous sommes regardés, mais l'acte était vide. Illusion contre illusion. Que me donneras-tu ce soir ? Ton corps ? Et tout le reste alors?? Et tout le reste ?
Infatigable, j'ai planté mes yeux dans la morsure d'un regard. Nous étions deux étrangers.,cet homme-là et moi. Aucun pays ne pourra nous rassembler, aucune langue ne pourra nous réunir. Nous nous sommes regardés, mais l'acte était vide. Illusion contre illusion. Que me donneras-tu ce soir ? Ton corps ? Et tout le reste alors?? Et tout le reste ?
4 commentaires:
Texte très sensible et beau qui dit tout et donne aux rêves lumineux, un goût amer.
@ bientôt ici ou ailleurs,
Michel
Je suis content Michel de te retrouver à nouveau, quoique je ne t'ai pas perdu puisque je te lis toujours.
Ce goût amer que mes rêves lumineux ont eu la-bas, je n'ai pas trouver encore les mots juste pour le dire.
Au plaisir de te lire.
Et tout le reste ? L'homosexualité n'est pas une maladie, pas plus que la sexualité en général. P.S. : Je vois que tu écris et édites. Après avoir lu les billets de cette page, je vais regarder cela attentivement.
@ Chris-Tian Vidal tu dis: Et tout le reste ? L'homosexualité n'est pas une maladie, pas plus que la sexualité en général.
Tu as raison.
Lorsque j'ai écris, et tout le reste alors, je pensais à cet homme qui m'offrait son corps. Un corps sans la compréhension de l'acte. Un geste sans le reste, est un geste sans la beauté de la liberté.
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