Tu as raison père. Je suis le silence du vent, je dompte cette innocence vaine. Je ne suis plus moi même. Je suis fatigué. Et plus fort. Le regard n'est plus le même. Le regard n'est plus lâche. Le corps est un rêve solitaire, tu sais ?
La vie est comme un navire qu'il faut protéger.
Je fais de mon mieux.
Amour contre haine. Le sang du cœur est renouvelable. Amour contre l'immense impossibilité. La douleur du corps est oubliable. Amour contre le tangage, l'agonie des âmes. Mes cicatrises sont encore belles. Amour contre la monotonie du temps, contre l'absence des Dieux. Mon âme est encore vibrante. Amour contre ces jours insignifiants, vides, glaciales. Ma rage n'est que soleil.
Amour ...
Amour, père.
Amour.
( cette photo est faite par le photographe Jim Stewart )
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7 commentaires:
Hum, tes mots sont une musique au rythme tout particulier, la noirceur faisant ressortir la lumière qui s'y perd, à peine.
"le corps est un rêve solitaire"et toute l'obscur du monde tient dans ce rêve-là, dans cette fragilité là... je continue de voyager dans tes mots, dans cette alliance du noir et du blanc, de l'ombre et de la lumière.
@ bientôt,
Michel
Amour, père.
@ Bougrenette: Heureusement, heureusement Bougrenette qu'elle s'y perd à peine ;)
@ Michel : Et J'y tiens, je tiens à ce rêve là.
@ Chris-Tian Vidal : Oui, amour, père. Amour.
Oh lala, c'est beau...
Oui, c'est beau. Tu sais, je suis sûr qu'il m'a fallu de la beauté, pour écrire à ce père, mon premier message.
Il n'aura jamais, Oh grand jamais, une lecture de sa part à ce message. par ailleurs je lui ai offert la beauté de mon geste. la beauté de vivre.
Tu as découvert de la beauté dans mes mots, tu dis.à
Nous sommes ce que nous découvrons.
Tu es beau.
Texte au masculin dont les mots, pourtant, résonnent pour moi ce matin au féminin... Qu'importe les genres, les mots sont les mêmes et les souffrances et les manques se ressemblent.
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