mardi 5 août 2008

J

Toucher cet océan, se regarder, et se dire: je ne peux pas aller de l'avant, je me meurs en lui, je ne peux pas aller de l'avant !

Et puis, mourir en lui, sentir tout d'un coup, que je me relâche, que tout disparait, que je deviens rien. Et le rien me fait peur. Il ressemble, justement, à la mort que j'ignore. Et si la mort n'en était pas une. Et si, Ils nous ont dupé sur la signification de cette chose....

Le regarder se regarder de l'intérieur, se demander ce qu'il a changé en lui après le rapprochement de nos deux corps. Le voir prendre une douche avec son regard fuyant.

Demain, il téléphonera tard dans l'après midi. Il dira ces choses que je connais déjà, il dira ces mots de toutes les fois, il les dira avec presque une sincérité dans la voix, il dira : Quand peut-on se revoir ?
Et je resterai vague. Je dirai que je n'ai pas le temps, que mon voyage s'approche et que je suis super occupé.

Oui, oui, après mon voyage, oui, qui sait, de tout façon on s'appelle...


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le rien n'est pas rien. ce billet du désir amoureux a quelque chose d'universel. Chacun s'y retrouve.

Chiron a dit…

Le désir amoureux,..., est-ce l'amour ou est-ce une forme de l'amour ?
Et puis, parfois, je me demande, faut-il trouver une réponse à cette question?

 
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