dimanche 15 juin 2008

La valse de l'amour et de la guerre


Ils ont dit: Nous allons le prendre ce livre. Bientôt il sera publié. Maintenant, il l'est. Mort sur la toile du net, parmi tant d'autres. La valse de l'amour et de la guerre, j'aurai du l'appeler, La valse de l'amour et de la mort.

Il ne m'a pas résisté ce livre, il s'est dévoilé dès la première pensée. Sauvage, agité et pourtant habité d'une immense fatigue.

Comment dire ces choses de la guerre ?
Comment raconter le chaos des sentiments sans être brûlé ?

mardi 22 avril 2008

Ne me parlez plus de T.

Juan est persuadé brusquement qu'il ressemble à T.
Il dit : " Toi tu me comprends, je le vois dans tes yeux. Ton regard me dit des trucs." Et lorsque je pose la question à Juan sur la nature de ces trucs, il ne répond pas. C'est le bleu électrisant de ses yeux qui se charge de ma requête.

Il dit qu'il a dévoré le roman, qu'il comprend des choses sur moi, sur lui, sur nous. Seulement Juan et moi, nous n'existons pas encore. Notre histoire n'a même pas commencée. Cependant, dans sa tête nous avons déjà un passé.

Il commence ses messages par: De la part de J. Par défi je pense ou par émerveillement. Le défi de ressembler à T. dans le roman, et l'émerveillement d'être cet inconnu, qu'une seule lettre telle la porte d'Ali Baba cache derrière elle les merveilles d'une relation, le trésor de deux hommes, deux amants, deux inconnus, deux amoureux, deux... . Voilà que J. me fait penser à T. et cela je déteste.

T.
n'est plus là.

Il dit que lui, c'est le sang espagnol qui coule dans ses veines pas le sang anglo-saxon, de T. J'ai jamais pensé que le sang de T. était autre chose que le bouillonnement de la vie.

Juan est amoureux de T. pas de moi.
 
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