tag:blogger.com,1999:blog-66349633746026017172024-02-20T09:29:13.904-08:00La saison des motsChironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.comBlogger32125truetag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-12586278051083087842009-10-04T14:11:00.001-07:002009-10-04T14:13:13.813-07:00Changement de Blog<span style="font-size:130%;">Bonjours à vous tous !<br />Ma nouvelle adresse est la suivante : <a href="http://myway-chokri.blogspot.com/">I Did It My Way </a></span>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-9922557784883028212009-07-03T22:25:00.000-07:002009-07-06T22:06:03.731-07:00Le chemin<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC62cQ-72Agfc8MAUXMfSAG7DWMCR0MXoRXhsgx8owGHS6twkxAeeGvU3Fy02fu5P8RALmKvPV6HhzEKxS0ZDvbJ6KrHzhQLtgpihK8CpCnB78Jt7mwMwCZxIXXArOOr0ry5f1iBe-5b3E/s1600-h/ombre.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC62cQ-72Agfc8MAUXMfSAG7DWMCR0MXoRXhsgx8owGHS6twkxAeeGvU3Fy02fu5P8RALmKvPV6HhzEKxS0ZDvbJ6KrHzhQLtgpihK8CpCnB78Jt7mwMwCZxIXXArOOr0ry5f1iBe-5b3E/s320/ombre.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5355550948773452274" border="0" /></a>Ton corps. L'odeur de ton corps d'homme. L'écho de ce fantasme premier. Le fanal étourdissant de mes recherches. L'envie visqueuse de toi rendue futile, dans le désintéressement de ma main. Cette impossible conjonction de ma satisfaction et de Moi même. La semence. Une brise qui se révolte sur le temps du silence de mon corps. Mais une brise veule, hélas !<br />Le plaisir charnel, quel grand mensonge qui se dissout dans la spirale du temps ! La nicotine du corps. Et pourtant on le recherche, ce plaisir là. On veut croire qu'il dépasse le temps de l'acte et qu'il est intemporel. Qu'il est le feu de la matrice de notre vie. Le feu qui fait bouillonner la marmite de notre existence !<br /></div><div style="text-align: justify;"><br />Certes, je ne suis pas ce que j'étais, mais je le suis quand même. Une vague qui lave de moins en moins les plages de la méditerrané, ou de plus en plus les villes de mon errance. Et de même, j'écris de moins en moins pour ne pas fragiliser ce qui reste de mon égo. Pour ne pas pleurer un rêve immense, grandissant en moi et le rendre absurde. Et puis me réveiller un jour dans la présence vide de ce rêve.<br /><br />Et si ce rêve n'est qu'une illusion ? Je me le demande. Et la réponse se colle à ma peau, à mon souffle, à la profondeur de mon âme, la réponse était toujours là: marche encore sur ton chemin, le chemin connait bien sa route.<br /><br /><br /></div>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-64611596311985933692009-06-01T17:18:00.000-07:002009-06-08T17:56:06.707-07:00Il faut bien risquer l'amour pour te trouver (P.2)<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5ExKOcTIarSRn66vsjwX90VdSQ9I-BKiMqS-Lus4EQencr9ChqJ8YJjcXAens1JElfy6mGjDlraLaGplfB93gvRGkFtOCu87CGLvYNU5C5-O_RgRXplGrpe6FMOFEw23AipI6ugjpMLv2/s1600-h/olivier.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 318px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5ExKOcTIarSRn66vsjwX90VdSQ9I-BKiMqS-Lus4EQencr9ChqJ8YJjcXAens1JElfy6mGjDlraLaGplfB93gvRGkFtOCu87CGLvYNU5C5-O_RgRXplGrpe6FMOFEw23AipI6ugjpMLv2/s320/olivier.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342520783334760434" border="0" /></a>..., oui mais toi...<br />Comment dire ce que nous avons traversé ensemble ? Comment t'écrire sans que les virgules ne nous séparent, sans que les points ne viennent brusquer la fin de l'écrit, avant que je te dise tout ?<br />Sache que mes pas, blessés et enragés de vie, m'ont amené vers des pays étrangers, loin, trop loin de ta médina, vers l'ailleurs anonyme. La-bas, je voulais faner nos liens une fois pour toute. Faner ces liens, et m'en faire d'autres. Seulement voilà, j'ai traversé le fleuve de l'inconnue et tu étais dans mes veines, l'olivier de ma peau.<br />Je suis bouillonnant d'une révolte insupportable envers toi. Brûlant, de ne pouvoir la dire, la cracher sur ton visage. Je suis infesté par cette vielle peur de vivre, qui me donne la peur de vivre. Et pourtant, nous cherchons tous le <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">free way</span>, la satisfaction de soi, la joie perdue de la vie.<br />Danser sur la peau de la terre afin d'atteindre son cœur et se lier finalement à celui-ci dans l'ivresse des sens, dans la rythmique joyeuse d'une exaltation enfantine sonnée.<br /></div>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-61281767997247964052009-05-13T19:44:00.000-07:002009-05-21T10:24:42.419-07:00Il faut bien risquer l'amour pour te trouver (P.1)<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYOfJzgNWpee8iA3LRWgjZWvWLrFhQFUaVRx-C1JPVbacGcQKhDFIB2qhhkGVE8C3ZZ2YRsSQ0VhII7O-FjY4eDk1S0KMrTU372qEKjButI-j0f1f1lxXVidyze0-RJGMx_d1fdivlIbDQ/s1600-h/Photo+tunisie+2008+250.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYOfJzgNWpee8iA3LRWgjZWvWLrFhQFUaVRx-C1JPVbacGcQKhDFIB2qhhkGVE8C3ZZ2YRsSQ0VhII7O-FjY4eDk1S0KMrTU372qEKjButI-j0f1f1lxXVidyze0-RJGMx_d1fdivlIbDQ/s320/Photo+tunisie+2008+250.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337576247243937362" border="0" /></a>Je ne sais pas quand exactement nous avons coupé le cordon entre nous deux. J'ignore même à qui est la faute. Tout ce que je sais, c'est que au fil des années, je me suis arrêté un instant, j'ai regardé autour de moi et tu n'étais pas là. L'absence flagrante tout d'un coup.<br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;">Déjà, à mes 20 ans, nous ne nous supportions pas l'un l'autre. Toi qui me trouvais farouche, et moi qui te trouvais cruelle. Et puis, faute de ne pas pouvoir inventer un pont entre nos deux cœurs, nous bâtîmes un mur de silence.<br /></div>Je marchais dans tes rues sans s'attarder sur ton visage, je choisissais tes hôtels les plus luxueux pour ne pas sentir la pauvreté de nos rapports, je m'évadais sur des musiques folles pour mes nuits d'escapade sans t'inviter une seule fois à la danse, je partageais mon corps avec les corps des autres sans demander leur adresse parcequ'ils t'auront indiqué, toi.<br />...<br /></div>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-84365018918346841212009-04-29T19:43:00.000-07:002009-04-29T19:56:50.966-07:00Poseur de mots !<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXfFVbgcmaXJEAzCrz1utpAKYtMnv5DR5d7VoLrGekNJhyphenhyphenS9nnK0iWRyE1Ioi2B9Fmh5oAVik55HYA1Xid_T6Jy3Mu0moo2w4DHQ2xSTEM8vooFyzSDknLZavNem-f3g1_5asRVPy8pPeN/s1600-h/kio.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 182px; height: 123px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXfFVbgcmaXJEAzCrz1utpAKYtMnv5DR5d7VoLrGekNJhyphenhyphenS9nnK0iWRyE1Ioi2B9Fmh5oAVik55HYA1Xid_T6Jy3Mu0moo2w4DHQ2xSTEM8vooFyzSDknLZavNem-f3g1_5asRVPy8pPeN/s320/kio.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5330309672273776946" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;">..., puis il s'assoit. Il dit que les choses qui nous fabriquent, tenaces dans les sentiments, brûlantes de vertige sur le corps, entêtées et obstinées dans la nuit, tendres parfois au fond d'un verre de vin, avec un arrière goût de tanin; il dit que ces choses, monticule de mots, ramage sombre dans la naissance de la plume, passage d'une demeure à une autre; il dit que ces choses nous pénètrent autant que l'écriture. Il le dit en posant ses gestes brusques sur mon corps:<br /></div>- <span style="font-style: italic;">Mon pauvre ami, tu es encore perdu dans ta curiosité, tu es encore un jouet pour les dieux. Tu l'as encore meurtri ce cœur et tu plaides ta cause à une vie malade! Poseur de mots, sur quoi te penches-tu? Ton sort? Regarde intensément une fleur s'ouvrir le matin, elle va bientôt faner!</span>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-5894012937490181452009-04-20T23:46:00.000-07:002009-04-20T23:49:09.220-07:00<span style=";font-family:Garamond;font-size:130%;" >Savoir que tu es là. Savoir qu'après </span><span style=";font-family:Garamond;font-size:130%;" >beaucoup de distance tu es là, l'âme devient </span><span style=";font-family:Garamond;font-size:130%;" >Venise à l'entrée du printemps, et </span><span style=";font-family:Garamond;font-size:130%;" >la nuit de rêves inachevés devient </span><span style=";font-family:Garamond;font-size:130%;" >une nuit de pluie et d'eau</span><span style=";font-family:Garamond;font-size:130%;" >. </span><span style=";font-size:130%;" ><span style="font-family:Times New Roman;"><br />Pourquoi as-tu surgies maintenant ?<br />Mes mots racontent derrière le vacarme du passé, des sons, une autre histoire. La notre. La vraie. Celle qui ne se dit pas. Celle qui s'est déroulée derrière nos gestes, celle qui tapissait les murs de nos pensées colorant d'étrange façon, les heures, les jours, les saisons. Et les mots tombaient au fond de l'urne funéraire du sens. Dans le vrac de notre existence. Dans l'indécence de leurs postures obscènes. Mot bribes. En morceaux. En éclats.<br /></span></span><span style=";font-size:130%;" ><span style="font-family:Times New Roman;">Cherche-t-on, le secret dévoilé ou la rémission ? Que vaut-il mieux, l'aveu ou la miséricorde ? Ou rien de tout cela. Ou tout à la fois.<br /><br />Je ne sais pas. Plus.<br /></span></span><span style=";font-family:Times New Roman;font-size:130%;" ><br />Voilà que je recommence un voyage de l'obscur au plus clair. Du chaos à l'évidence, et chaque aube en rejoue la révélation.</span>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-47673115557512850832009-03-27T08:40:00.000-07:002009-03-27T09:27:41.043-07:00Le roman “ Artush et Zaur ” choque à Bakou<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGRX4sHNlOkUptZBxCikkKavizKuWyjR2Rp5OyY6GT8MCKcsugUlrHRqQtmpOrd0kOp83_wfsvkk6rsfiW2rBSLXDRRzWHPi8MJ9wpO_caU_zHvWFNU6RoM23zmko2aIwOtmxZSGPy5uIh/s1600-h/arton49911-220x356.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 198px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGRX4sHNlOkUptZBxCikkKavizKuWyjR2Rp5OyY6GT8MCKcsugUlrHRqQtmpOrd0kOp83_wfsvkk6rsfiW2rBSLXDRRzWHPi8MJ9wpO_caU_zHvWFNU6RoM23zmko2aIwOtmxZSGPy5uIh/s320/arton49911-220x356.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5317892991599579218" border="0" /></a>C'est une histoire d'amour gay entre un azéri et un arménien. Voilà, tout est là. Que dire de plus ! Et pourtant, il faut en parler. Pourquoi<span style="font-style: italic;"> Alekper Aliyev</span> a-t-il écrit ce roman ? Qu'elles étaient ses raisons ? L'auteur déclare dans un interview qu'il voulait exposer l'absurdité de toutes les guerres au Sud Caucase "à la Kusturicia". Il croit qu'il a le droit de le faire car il a perdu son frère ainé pendant la guerre du Karabakh en 1994.<br /><div style="text-align: justify;"><br />Écrire sur cet impossible amour, c'est écrire sur une coexistence non voulue, sur une xénophobie maladive, sur l'absence d'un amour capable de tendre la main vers l'Autre, sur une bataille de liberté livrée avant tout à l'interieur de nous-même. Écrire cet amour-là, c'est l'oser!<br /><br />Faute d'un extrait de ce roman, en voilà un autre de <a href="http://www.manuscrit.com/Book.aspx?id=11378">la Valse de l'Amour et de la Guerre</a>, où les deux personnages ont vécu la même histoire:<br /><br /><span style="font-style: italic;">Peut-être nous sommes-nous trop aimés ? Cet amour nous a-t-il malicieusement aveuglés ? Peut-être avons-nous transgréssé les lignes rouges ? Nous sommes fous ! Vraiment fous! Un amour pareil c'est interdit. Pactiser avec l'ennemi c'est pactiser avec le diable. Comment avons-nous eu le courage de le faire ? Comment avons-nous osé choisir le clan de l'amour ? </span><br /><br /></div>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-14128704836900130142009-03-23T11:23:00.000-07:002009-03-23T19:03:20.089-07:00Épier le passé<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFlsdAvOoS2-G1YvejO8QpXLmBzgilWKNP5_sId50I8VT13yVnW-C5SOyJ5zjixfq1dGNo_SjV-b8uZ6PQKQuHIolxmSXAl4mSHIQZsmMGUShp7Seo7q6y4Wh9s7gUJXZdYufyJfDxNBa-/s1600-h/17675865_1.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 222px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFlsdAvOoS2-G1YvejO8QpXLmBzgilWKNP5_sId50I8VT13yVnW-C5SOyJ5zjixfq1dGNo_SjV-b8uZ6PQKQuHIolxmSXAl4mSHIQZsmMGUShp7Seo7q6y4Wh9s7gUJXZdYufyJfDxNBa-/s320/17675865_1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5316450620950920546" border="0" /></a><br /><span style="font-style: italic;">Elle a dit: "Nous nous sommes séparés, depuis 6 ans."</span><br />Et tu as pensé, que toi aussi, tu as quitté cet homme depuis 6 ans. Un soir, dans sa chambre qui donnait sur le méditerranée, le cœur plein d'eau, ton chandail portait sauvagement l'odeur de sa peau, et tes sentiments furent alors bousculés par son silence brûlant.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Elle a dit:" C'est bizarre quand même. Toi qui disparais comme ça, sans prévenir, et lui qui devient quelqu'un d'autre. C'était une année maudite."</span><br />Et tu as pensé que toi aussi tu es devenu quelqu'un d'autre sans lui. Tu n'avais pas le choix. Certes, tu as pensé à boire la ciguë de Socrate, et incarner l'ordre éternel de l'être fragile. Partir. Partir comme Molière jouant sa dernière pièce, comme un jour qui lance un regard de crépuscule avant de céder la place. Mais, tu voulais croire, croire encore, croire toujours à ce qui se produit sur la feuille. Entre toi et la feuille, uniquement, dans le moment de l'écrit. Le seul moment de confiance, de relâche, d'abandon.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Elle a dit avant de te quitter:" C'est drôle, parfois il m'arrive de penser que nous étions un couple nous trois."</span><br />Et tu as dit que oui, que toi aussi il t'arrive de penser à cela.Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-15437533395890359372009-03-23T09:11:00.000-07:002009-03-23T09:59:28.065-07:00Mon groupe de Break Dance<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkivWCfKx9y9mSbS_204EamSCL5Eosbx3BZqo-CQac8dgVzXswb9-zTa63nNA25B_Wjw-Ja3mJpsCmf2eIxWTRN_XtFWg_Mm_6MkbLj-tJXSLs1XEArcCd-_bpiLkVyWLaseGCyHy92YCm/s1600-h/3365633199_c6cd441929_m.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 214px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkivWCfKx9y9mSbS_204EamSCL5Eosbx3BZqo-CQac8dgVzXswb9-zTa63nNA25B_Wjw-Ja3mJpsCmf2eIxWTRN_XtFWg_Mm_6MkbLj-tJXSLs1XEArcCd-_bpiLkVyWLaseGCyHy92YCm/s320/3365633199_c6cd441929_m.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5316421876588464386" border="0" /></a><br />Parce que Oh!91 m'a <a href="http://entre2eaux.hautetfort.com/archive/2009/03/20/random-wikitag.html">tagué</a>.<br /><br />Dans les journaux ce matin, nous pouvons lire, finalement, et avec une satisfaction excitante, qu'en 2009 le groupe Cheerleading Stunts nous redonne encore l'envie de danser le Break Danse avec la sortie de son nouveau album: Can we please get something to eat ?<br /><br />Et pour que OH!91, nous dira pas que je n'ai pas fais mes devoir, je vous propose le jeu:<br /><br /><ul style="text-align: justify;"><li>On va sur Wikipedia. On choisit "<i>random article</i>" le premier article qui sort c'est le nom de ton groupe.</li><li>On va sur la page des citations (Wikiquote) et on tape "r<i>andom quotations</i>" les derniers mots de la dernière citation de la page sont le titre de ton premier album.</li><li>On va sur Flickr et on clique sur "<i>explore the last seven days</i>" la 3e image, quelle qu'elle soit, sera la pochette de ton album.</li><li>un p'tit logiciel de traitement des photos qui va bien (<a target="_blank" title="Logiciels photo numérique" href="http://www.01net.com/telecharger/windows/Multimedia/photo_numerique/gra_index.html">ici</a> il y en a des gratuits qui marchent au poil) et on colle les mots sur la photo.</li></ul>Et puisque je n'ai pas beaucoup de contact, alors des bloggeurs, que je lisais en secret seront tagués en plein jour. <a href="http://wajdi.over-blog.com/">Wajdi</a>, son écriture et son monde m'intriguent toujours. <a href="http://over-somewhere-else.blogspot.com/">Nicolas</a>, un univers où je m'évade en marchant sur la pointe des pieds. <a href="http://roumientrelafranceetlatunisie.blogspot.com/">Roumi</a>, je partage avec lui en secret les mêmes souvenirs. <a href="http://www.michelgiliberti.com/">Michel</a>, question de le taquiner et <a href="http://claudeperes.over-blog.com/">Claude Pérès</a>, parce que je viens juste de tomber sur son blog par hasard et que j'y retournerai.Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-83645533221751760962009-02-24T09:39:00.000-08:002009-02-24T19:42:03.373-08:00Françoise Sagan<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp6LkvXE1SFv8sNzvOcCRjqY9mpoyehCdXcOiSiCmilCU_67MWjhiMAOBNyAHEsc8z-LtwAVMCmJERth_8tEy0bV__8ArMv2rX_vu55P85LLus5RinitmcC6iGsY2TgqLtj6pfTIza9hUH/s1600-h/kathem_el_saher01.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 248px; height: 124px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp6LkvXE1SFv8sNzvOcCRjqY9mpoyehCdXcOiSiCmilCU_67MWjhiMAOBNyAHEsc8z-LtwAVMCmJERth_8tEy0bV__8ArMv2rX_vu55P85LLus5RinitmcC6iGsY2TgqLtj6pfTIza9hUH/s320/kathem_el_saher01.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5306419954428162850" border="0" /></a>Hier j'ai regardé le film Sagan, ce qu'elle disait sur l'écriture, sur l'ivresse de vouloir vivre, sur cette recherche d'un bonheur instantané, ici et maintenant, ....<br />Ce qu'elle disait m'a particulièrement plu.<br /><br /><p><em>Sur pour qui écrire :« Pour deux ou trois personnes qui vous croient forte et qui ne savent pas que d’un coup, d’un mot, elles peuvent vous mettre à terre.» </em></p> <p><em>« L’écriture est une façon intelligente de tromper sa solitude et d’oublier qu’il vous manque l’essentiel.»</em></p><em>Et ma phrase favorite est :«Écrire c’est comme un rendez-vous d’amour dangereux ou une liaison avec quelqu’un de très séduisant, d'intraitable : Parfois, on hésite.»</em>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-60356543422323106622009-02-18T21:55:00.000-08:002009-02-18T23:03:56.162-08:00Je suis libre de toi, finalement .... voilà que tu reviens honteux, et tu dis que je t'ai manqué, alors je fais couler un geste, juste un. Voilà comme une aube j'attends doucement la lenteur de ta vérité non dite, mais tu trébuches sur mon corps.<br /><br />Voilà..., voilà que je ne te crois pas, plus.<br /><br />... voilà que le sucre de ton sexe abandonné, le miel de ton envie qui semble râler, voilà que le vertige frénétique de ton souffle, m'étouffe. Et tu me parles de mon chagrin, tu dis,je comprends ton chagrin.<br /><br />... voilà que je l'exhale. L'aube de ton arrivé est comme un instant de crépuscule. Je suis libre de toi.Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-52172564244890871932009-01-10T16:22:00.000-08:002009-01-10T16:28:20.031-08:00Gaza, ce territoire de lutte.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdpzGL_x0FYxvxCGgT9q5-mbCQizZG_H-2_ctE6xr6Y_9ChRgj9qypl_88mF_XiGPIBI8_spTF4LcdvZxmyjaeonx2HYhhH1yUp8dPm3J_knl2Ba5aemRfY4WAgiMWyq6VaetW_PyvOeGf/s1600-h/gaza.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdpzGL_x0FYxvxCGgT9q5-mbCQizZG_H-2_ctE6xr6Y_9ChRgj9qypl_88mF_XiGPIBI8_spTF4LcdvZxmyjaeonx2HYhhH1yUp8dPm3J_knl2Ba5aemRfY4WAgiMWyq6VaetW_PyvOeGf/s320/gaza.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5289825889421964754" border="0" /></a>
<br /><meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 11"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 11"><link style="color: rgb(255, 255, 255);" rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CADMINI%7E1%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:punctuationkerning/> <w:validateagainstschemas/> <w:saveifxmlinvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:ignoremixedcontent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:alwaysshowplaceholdertext>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> <w:dontgrowautofit/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:latentstyles deflockedstate="false" latentstylecount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:Garamond; panose-1:2 2 4 4 3 3 1 1 8 3; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:roman; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:647 0 0 0 159 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} p.atextemanuscrit, li.atextemanuscrit, div.atextemanuscrit {mso-style-name:a_texte_manuscrit; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; text-align:justify; text-indent:14.2pt; line-height:16.0pt; mso-line-height-rule:exactly; mso-pagination:widow-orphan; font-size:14.0pt; mso-bidi-font-size:12.0pt; font-family:Garamond; mso-fareast-font-family:"Times New Roman"; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; color:black;} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]--> <p class="atextemanuscrit" style="text-indent: 0cm; font-style: italic; color: rgb(255, 255, 255);">Tu me prends, comme si les derniers mots échappés de nos lèvres étaient les premières gouttes d’une tempête d’excitation. J’essaye de me rappeler tes paroles pour découvrir laquelle d’entre elles, était le déclencheur de ton ardeur. J’essaye de me rappeler, tandis que tes mains violent mon corps et assassinent sur leurs passages les derniers souvenirs de nos ébats amoureux, pour en construire d’autres. Et comme il m’arrive toujours depuis la première fois, je m’abandonne à ta tornade affamée. Je te laisse brusquer mon corps dans une soumission complète. Je me laisse envahir par ta virilité colérique, je me perds tandis que tu te dissous en moi. Et de mes cendres, je me réveille ardent pour t’enflammer encore. Je te surprends dans cet état d’envahisseur. Je te sens en moi. Je me rebelle, je me révolte contre cette présence, je dénonce les portes qui t’ont laissé entrer. Je prépare une contre-attaque, au moment où tu te crois vainqueur, au moment de ta victoire essoufflée. Je me relève de ma soumission comme un lion qui se réveille. Et je piétine ton corps pour te faire subir le même sort. </p> <p class="atextemanuscrit" style="text-indent: 0cm; font-style: italic; color: rgb(255, 255, 255);"><o:p> </o:p></p> <p class="atextemanuscrit" style="text-indent: 0cm; font-style: italic; color: rgb(255, 255, 255);">Nous voilà, vaincus et vainqueurs en même temps. Nous voilà deux soldats épuisés par le champ de bataille. </p> <p class="atextemanuscrit" style="text-indent: 0cm; font-style: italic; color: rgb(255, 255, 255);"><o:p> </o:p></p> <p class="atextemanuscrit" style="text-indent: 0cm; font-style: italic; color: rgb(255, 255, 255);">Pendant la guerre, l’acte amoureux devient acquisition et rébellion; le corps devient un territoire de lutte.</p> Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-15707470672372289532008-12-25T09:59:00.000-08:002008-12-25T10:54:45.368-08:00Perte<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZL4_IXHPrd9NqJ2ylTCYBICixy9414VL3I4qj9-3878E0YXWdcQGxoF2h-Pb5Pjx6GRyNP2ssu3VSjVfeCC23lmqCdjH0GhYoT-0CUd8-ID6ecCMxqfNMI5UyYzlykIQFNBQOSQbx60bb/s1600-h/517.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 302px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZL4_IXHPrd9NqJ2ylTCYBICixy9414VL3I4qj9-3878E0YXWdcQGxoF2h-Pb5Pjx6GRyNP2ssu3VSjVfeCC23lmqCdjH0GhYoT-0CUd8-ID6ecCMxqfNMI5UyYzlykIQFNBQOSQbx60bb/s320/517.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5283789031078948514" border="0" /></a>Le soir, après la bataille, tomba en lui le secret du silence, et telle une statue de pierre, il resta cloué au sol, se prosternant devant le feu ardent qui abritait ses entrailles. C'était le geste de la grande humilité qui le rendait ainsi proche de ses semblables. Seulement, plus froide fut la nuit ce soir-là, plus esseulée aussi.<br /><br />À mesure que la lune sillonnait le ciel, en lui grandissait un volcan ronflant le souffle impétueux de la vengeance. Il ne comprenait pas l'horrible insolence du trépas, d'oser embrasser Patrocle et l'amener à jamais. <br /></div>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-90849427825171657092008-12-02T09:30:00.000-08:002008-12-06T11:17:36.081-08:00Le pitch de ma vie<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioml_h66ztVydz4ypGBa4GsqVMoxWlllyonlNFHE0zO8ai0JCulzCesyIkhNkHbSghE9-SUmmJvWRgRgClMk6ZKZU8xbTUciAREkDlLP9ZkHB2sH9l_sv2Wx7CV4IMAFpVyn1LL6GUfE51/s1600-h/10.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 154px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioml_h66ztVydz4ypGBa4GsqVMoxWlllyonlNFHE0zO8ai0JCulzCesyIkhNkHbSghE9-SUmmJvWRgRgClMk6ZKZU8xbTUciAREkDlLP9ZkHB2sH9l_sv2Wx7CV4IMAFpVyn1LL6GUfE51/s320/10.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5276757245456421666" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;">- C'est quoi ton histoire? Aller raconte. Vois-tu, comme jadis, lorsque tu demandais à ces scénaristes le pitch de leur histoire.<br />- <span style="font-weight: bold;">Cela me semble compliqué, difficile même. Comment contenir toute une vie dans quelques phrases ?</span><br />- Il s'agit de cela justement. Décanter, épurer, distiller le cours de ta vie jusqu'à la première goutte.<br />- <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Un homme, la trentaine passée, s'obstine à remplir des pages pour se vider. S'obstine à soulager les démons des autres pour s'approcher du sien. S'obstine à comprendre...à comprendre même le vide qui se fait entre deux mots. Et parfois, vois-tu, parfois il s'en moque complètement.</span><br /></div>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-32266769383335749332008-11-25T23:25:00.000-08:002008-11-25T23:34:11.859-08:00De vouloir écrire, je ne trouve que l'absence des mots, que l'errance de mes pensées. Un vide sec. Étouffant.<br />Je cherche à rejoindre mon île perdue. La blancheur du sable, celle qui me rejoint. Le calme tout d'un coup. La présence qui se fait éternité. Et l'éternité est sans paroles. Aucunes.Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-70341852872217054862008-11-20T22:48:00.000-08:002008-11-21T08:20:44.260-08:00Il a dit,<span style="font-style: italic;"> tu es beau incroyablement</span>. J'ai pensé: <span style="font-weight: bold;">tu veux dire que </span><span style="font-weight: bold;">je ne ferme pas ma grande gueule.</span> Je parle de ces frontières entre le désir charnel et les paroles enrobées d'amour.<br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Je n'ai pas peur, tu vois, de me retrouver tout seul;</span><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Je n'ai pas peur;</span><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Je sais, l'enjeu est l'esclave charnel, </span><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(255, 0, 0);">Je sais l'incessante perte, regarde, le voilà mon linceul.</span><br /><br />Il a dit d'un geste sur mes fesses, sur la piste de danse, je te désire. J'ai pensé: <span style="font-weight: bold;">Je ne m'égare pas jusqu'à la soif. L'eau s'offre au monde même d'une roche. </span><br /><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-style: italic;">Me tueras-tu?</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-style: italic;">De la naissance de ta barbe.</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-style: italic;">Pour être là, j'ai tué un amant.</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-style: italic;">Me tueras-tu?</span><br /><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-style: italic;">Que de temps il a fallut!</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-style: italic;">Que de temps, à cet amant</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-style: italic;">Que de temps à cet amant,</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-style: italic;">Maintenant je l'interdis pour un autre.</span><br /><br />Il a dit des choses....<br />J'ai pensé à l'angoisse de la séparation, celle qui conduit jusqu'à la violence. Jusqu'à la mort.Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-63665852633058967212008-11-06T09:25:00.000-08:002008-11-07T22:28:04.794-08:00Ce ci n'est pas une pub pour ÉbèneCet Hiver, j'ai décidé que ça soit Ébène. Et comme c'est marqué sur la bouteille:<br /><div style="text-align: center; color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;"><span style="font-style: italic;">Le bois l'emporte sur le vent</span><br /><span style="font-style: italic;">Le temps l'emporte sur le destin</span><br /><span style="font-style: italic;">L'élégance l'importe sur l'indifférence</span><br /><span style="font-style: italic;">Si déterminé, si passionné</span><br /></div>Je suis né en hiver, avec un cœur d'été. C'est ainsi que les saisons de l'écriture se sont trouvées à la dérive de l'incompréhension, presque dans une genèse sans lieu.Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-44531489384981038482008-10-16T22:30:00.000-07:002008-10-16T23:07:28.986-07:00Attendre<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwPFS2Hycok73Hv-GTOUeDDy-_2sawXoNu7xy0iDuW0IssEp-5w-HrwC2Wxl7uo5Pj0TOBzVO_5yXd6m-Gcf2EuitGeqo9F8HknUyTtCvsmRb5mIsmbWSxtB6mIpp4hjmQJbiCDcEMUasL/s1600-h/1.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwPFS2Hycok73Hv-GTOUeDDy-_2sawXoNu7xy0iDuW0IssEp-5w-HrwC2Wxl7uo5Pj0TOBzVO_5yXd6m-Gcf2EuitGeqo9F8HknUyTtCvsmRb5mIsmbWSxtB6mIpp4hjmQJbiCDcEMUasL/s320/1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257991940371471282" border="0" /></a>Voilà que ce soir ma plume, poussière de la pensé, s'amuse à exiler l'esprit jusqu'à toi. La présence de l'absent. Voilà que, OH... muse, parler de toi, c'est comme attarder le vent de désert. Comme vouloir, vouloir et mourir, mourir d'attendre, mourir, attendre, rêver, vivre, presque vire, vivre, vivre, vivre.<br /><a href="http://membres.lycos.fr/prince2/Textes/khayyam/khay2.html"><span style="font-family:Papyrus;font-size:130%;color:#800000;"><b>ô âme! dis-moi ce que tu es venue faire dans mon corps,<br />dis, puisque tu dois enfin le quitter un jour?</b></span></a>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-52440539803242565932008-10-11T11:35:00.000-07:002008-10-11T12:30:17.869-07:00Dans les rues d'Erevan<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRprx5j7ygExpm97BhQ6qJ7rO5IHk6ZbpyegB32HwdCD5j23mCF29eR6_dsmHLV5RL9vs3xvdg8NkfHaWLGHBFHLcL5gO2sTgO5WnZt-higan_GpQ35lZDfpMrQJECDgcoVkBUQDV9m6fU/s1600-h/270px-SasuntsiDavitMetro.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRprx5j7ygExpm97BhQ6qJ7rO5IHk6ZbpyegB32HwdCD5j23mCF29eR6_dsmHLV5RL9vs3xvdg8NkfHaWLGHBFHLcL5gO2sTgO5WnZt-higan_GpQ35lZDfpMrQJECDgcoVkBUQDV9m6fU/s320/270px-SasuntsiDavitMetro.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5255972717028693634" border="0" /></a>Alain au téléphone me demande la permission de lire mon livre, <span style="font-style: italic;">la valse de l'amour et de la guerre</span>, dans les rues d'Erevan.<br /><div style="text-align: justify;">Surpris, content, un peu perplexe, j'ai accepté.<br />Je n'ai jamais pensé un tel destin à ce texte, un tel vagabondage, une telle errance.<br /><br />Puis, je me suis demandé quel passage va-t-il choisir ?<br /><br />Dans ma mémoire il y a ces mots, ce passage :<br /><br /><div style="text-align: justify; font-style: italic;">" ... Tu ne réponds pas. Tu me prends, comme si les derniers mots échappés de nos lèvres étaient les premières gouttes d'une tempête d'excitation. J'essaye de me rappeler tes paroles pour découvrir laquelle d'entre elles, était le déclencheur de ton ardeur. J'essaye de me rappeler, tandis que tes mains violent mon corps et assassinent sur leurs passages les derniers souvenirs de nos ébats amoureux, pour en construire d'autres. Et comme il m'arrive toujours depuis la première fois, je m'abandonne à ta tornade affamée. Je te laisse brusquer mon corps dans une soumission complète. Je me laisse envahir par ta virilité colérique, je me perds tandis que tu te dissous en moi.<br />Et de mes cendres, je me réveille ardent pour t'enflammer encore. Je te surprends dans cet état d'envahisseur. Je te sens en moi. Je me rebelle, je me révolte contre cette présence, je dénonce les portes qui t'ont laissé entrer. Je prépare une contre-attaque, au moment où tu te crois vainqueur, au moment de ta victoire essoufflée. Je me relève de ma soumission comme un lion qui se réveille. Et je piétine ton corps pour te faire subir le même sort.<br />Nous voilà, vaincus et vainqueurs en même temps. Nous voilà deux soldats épuisés par le champ de bataille.<br />Pendant la guerre, l'acte amoureux devient acquisition et rébellion; le corps devient un territoire<br /></div></div><div style="text-align: justify; font-style: italic;">de lutte. "<br /></div><p style="font-style: italic; text-align: justify;font-family:arial;" class="MsoNormal"><span lang="FR-CA" style="font-size:100%;"><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: justify; font-style: italic; font-family: arial;"> </div><p style="text-align: justify; font-style: italic;font-family:arial;" class="MsoNormal"><span lang="FR-CA" style="font-size:100%;"><o:p> </o:p></span></p><div style="text-align: justify; font-style: italic; font-family: arial;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span lang="FR-CA" style="font-size:14;"><br /><o:p></o:p></span></p>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-37847427488301152482008-09-30T22:43:00.000-07:002008-09-30T22:55:56.393-07:00Je ne le suis plus...correct.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ0gtGfxqE2eNVCi-7VK7WX1Zc17SYu8wbO09jzswljy1UhXFHauMkUHLr5j9y2xEyQCnGLoxtj1hB-GXvE-56VB-0XVgnOooJmonEkuIHtdEot7QDgkyjesgCLfbaoG65-KL1rQYAC7KI/s1600-h/ben08.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ0gtGfxqE2eNVCi-7VK7WX1Zc17SYu8wbO09jzswljy1UhXFHauMkUHLr5j9y2xEyQCnGLoxtj1hB-GXvE-56VB-0XVgnOooJmonEkuIHtdEot7QDgkyjesgCLfbaoG65-KL1rQYAC7KI/s320/ben08.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5252056936698182306" border="0" /></a><br />... Et puis le téléphone sonne, au moment où je l'attends le moins. L'afficheur est sans pitié, il ne dévoile les choses qu'à moitié. Une voix venant de loin, celle qui contient le désir, ne dit qu'un seul mot:<br />- Reviens.<br /><br />Ensuite, il y a eu le silence, le mien et celui de la voix. La sienne.<br />C'est épuisant. Mais je ne le dis pas. J'ai mal à l'oreille, mon corps est crispé, je veux raccrocher. Mon corps reconnait la tension, reconnait la cruauté, le soleil, le vagabondage et les mots non réfléchis de cette voix. Mon corps grimace de l'intérieur, il a envie de hurler du silence de mes paroles, il a envie de corriger le temps, de répudier toute grâce obscure, de polir mes écrits de mes 22 ans.<br /><br />- Où ?<br />- Quoi?<br />- Que je revienne où?<br />- Ici.<br />- Pourquoi ?<br />- De peur que la prochaine fois que tu reviennes, tu me retrouveras avec femme et enfant. Reviens.<br /><br />Longtemps j'ai renouvelé cette expérience d'un nouvel endroit et d'une chance de me retrouver. Le risque de ces endroits, c'est qu'ils sont sociologiquement corrects, politiquement corrects, culturellement correct, et que je ne le suis plus,...<span style="font-style: italic;">correct. </span>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-53976659042030153022008-09-23T22:57:00.000-07:002008-09-23T23:33:30.119-07:00Amour, père.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsO5FqnNwVZQzrENK5zuJ06iB-lIATk6Y6ErNsqMkzxbL647vq9rogGTd3gu_f5xg0E_xE_XVpy_mG7nXbp_gNeHUw1xo0iOvN4XQDKa3tNKbygMml3PANv_tcQzX06vpS1E7X4OxdVouN/s1600-h/Francesco+Cura+-+fightcu.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsO5FqnNwVZQzrENK5zuJ06iB-lIATk6Y6ErNsqMkzxbL647vq9rogGTd3gu_f5xg0E_xE_XVpy_mG7nXbp_gNeHUw1xo0iOvN4XQDKa3tNKbygMml3PANv_tcQzX06vpS1E7X4OxdVouN/s320/Francesco+Cura+-+fightcu.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5249463026079477042" border="0" /></a>Tu as raison père. Je suis le silence du vent, je dompte cette innocence vaine. Je ne suis plus moi même. Je suis fatigué. Et plus fort. Le regard n'est plus le même. Le regard n'est plus lâche. Le corps est un rêve solitaire, tu sais ?<br /><br />La vie est comme un navire qu'il faut protéger.<br /><br />Je fais de mon mieux.<br /><br />Amour contre haine. Le sang du cœur est renouvelable. Amour contre l'immense impossibilité. La douleur du corps est oubliable. Amour contre le tangage, l'agonie des âmes. Mes cicatrises sont encore belles. Amour contre la monotonie du temps, contre l'absence des Dieux. Mon âme est encore vibrante. Amour contre ces jours insignifiants, vides, glaciales. Ma rage n'est que soleil.<br /><br />Amour ...<br /><br />Amour, père.<br /><br />Amour.<br /><br /><br /><span style="font-style: italic;font-family:georgia;" >( cette photo est faite par le photographe Jim Stewart )</span>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-66176053327135565282008-09-22T11:22:00.000-07:002008-09-23T21:41:51.829-07:00Parle moi de l'achèvement des mots<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqTdcYcgrHeGlc9PIdavQmhOsj2wit_0PRz83OFxOaCbKJFKU8R0U4T7VCqNsM8oysZq97nRPum2H_XlQ1wB_sdEatKncEwepc2d8kVkrRBFiuWoWpNere2Y-XTLVfvcTaeRJoP4H1KEbp/s1600-h/Photo+tunisie+2008+368.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqTdcYcgrHeGlc9PIdavQmhOsj2wit_0PRz83OFxOaCbKJFKU8R0U4T7VCqNsM8oysZq97nRPum2H_XlQ1wB_sdEatKncEwepc2d8kVkrRBFiuWoWpNere2Y-XTLVfvcTaeRJoP4H1KEbp/s320/Photo+tunisie+2008+368.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248913508964336274" border="0" /></a>Je savais quoi exactement écrire lorsque je fus proche de ces rêves lumineux ( Comme disait <a href="http://www.michelgiliberti.com/">Michel</a>.) Je suis retourné chercher dans cette Tunisie un amour qui fut déjà impossible. Je suis allé retrouver les traces d'une étoiles gravées dans mon cœur.<br />Maintenant, je ne sais plus. Je ne sais plus quoi écrire. Par où commencer ? Quel nom prononcer pour la tranquillité de l'âme ? Et quelle lettre pourra libérer ma bouche du silence grotesque de mes paroles ?<br /><br />- Avant de parler, pèse tes paroles, j'ai dit.<br />- Tes lèvres sont une rivière qui coule du paradis vers mon cœur.<br />- Pèse tes paroles, je te conjure, pas de mirage.<br />- Et tes lèvres ne m'appellent qu'à boire de ce nectar éternel.<br />- J'ai dit pas de mirage, il n'existe pas.<br />- Toi tu existes, tu habites les cœurs des hommes.<br /><br />Et J'ai vu ma main ramasser mon paquet de cigarette, mon cellulaire, sortir l'argent pour payer. J'ai vu ma main le saluer. Je me suis vu partir avec mes<a href="http://www.michelgiliberti.com/"> rêves lumineux</a>.<br /><br /></div>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-1463197555235866402008-09-17T08:37:00.000-07:002008-09-17T19:58:15.990-07:00La désarticulation d'une présence<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJO87vbojW5ccL2mIMMdmgF0KmJ1yswmMTkvApBODPIQBCLTSgoV5n87ugDJCDD305ETaZE9T3-E2Enph4JZx1yAsjQmG3nsZFQaOtVy5fSUiHNAtl-XWcbDHuiI7kOYlaecWUE2K2nOV4/s1600-h/Photo+tunisie+2008+243.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJO87vbojW5ccL2mIMMdmgF0KmJ1yswmMTkvApBODPIQBCLTSgoV5n87ugDJCDD305ETaZE9T3-E2Enph4JZx1yAsjQmG3nsZFQaOtVy5fSUiHNAtl-XWcbDHuiI7kOYlaecWUE2K2nOV4/s320/Photo+tunisie+2008+243.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5247015309792115698" border="0" /></a>Revenir, et être encore la-bas à la fois. La désarticulation d'une présence. Le soleil de Tunis qui déborde sur les nuages du Québec. Vider la valise ? Cela n'a pas d'importance. La voilà,....vide. Enfin, presque ! Et après?<br /><br />Il me faut du temps pour me vider de ce voyage, pour l'écrire finalement, s'en débarrasser, se libérer. Revenir à l'endroit du début, toujours. Jamais pareil, jamais le même. Toujours.<br /></div>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-19956434837195764662008-09-13T12:26:00.000-07:002008-09-13T18:06:56.855-07:00De retour<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3F1BkOHqGQ3REnoqzLzBY2WTt0VYncrQi2ujkx8ygS0C-scTngOdNMwXkBzMPqgGCQMaI1MVyscmKKpghFLnANlwAu7ezeUnVySWh-4SZzvFPR7UhqZByYIhOvBWruRJLxj54f_kwc8qW/s1600-h/wallpapers03_1024x768.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3F1BkOHqGQ3REnoqzLzBY2WTt0VYncrQi2ujkx8ygS0C-scTngOdNMwXkBzMPqgGCQMaI1MVyscmKKpghFLnANlwAu7ezeUnVySWh-4SZzvFPR7UhqZByYIhOvBWruRJLxj54f_kwc8qW/s320/wallpapers03_1024x768.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5245589698835650530" border="0" /></a><span style=";font-family:arial;font-size:100%;" >La-bas, en Tunisie, je l'ai fermée ma grande gueule. Lorsqu'ils m'ont parlé du mariage et de la religion, comme </span><span style=";font-family:times new roman,times,serif;font-size:130%;" >quelque chose qui préserve de l'homosexualité</span><span style=";font-family:arial;font-size:100%;" >, j'ai regardé vers le ciel. Il y avait des étoiles, plein d'étoiles. L'illusion était le ciel de cette nuit et de toutes les nuits.</span><br /><span style="font-size:100%;"><br /><span style="font-family:arial;">Infatigable, j'ai planté mes yeux dans la morsure d'un regard. Nous étions deux étrangers.,cet homme-là et moi. Aucun pays ne pourra nous rassembler, aucune langue ne pourra nous réunir. Nous nous sommes regardés, mais l'acte était vide. Illusion contre illusion. Que me donneras-tu ce soir ? Ton corps ? Et tout le reste alors?? Et tout le reste ?</span></span><br /></div>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6634963374602601717.post-26460835440539443622008-08-15T10:13:00.000-07:002008-08-15T11:39:09.189-07:00Le serpent de l'enfant<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLwZYNr9ZqwdRKM5k2DuxMoEYHr1ieU5Fs9e4vz0uv5xRehhbqoM3qBR8zNP6gs1S3PlGy-9Kz425Rs5amofatW32k0mpNS4pYSzaw2_YzsNSNufvzl8vsvG6yk6D-5S-nYFvgWRzJpmLT/s1600-h/245447442_2ebea38862.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLwZYNr9ZqwdRKM5k2DuxMoEYHr1ieU5Fs9e4vz0uv5xRehhbqoM3qBR8zNP6gs1S3PlGy-9Kz425Rs5amofatW32k0mpNS4pYSzaw2_YzsNSNufvzl8vsvG6yk6D-5S-nYFvgWRzJpmLT/s320/245447442_2ebea38862.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5234793782216765202" border="0" /></a><span style="font-size:100%;">Dans mes rêves, ils ont tué le serpent de l'enfant.<br /><br /></span><span style="font-size:100%;">En buvant mon café, le matin, je me suis demandé, par curiosité, la signification de ce rêve. Au tant plus, que je pars en vacance, en Tunisie, mon pays. Est-ce une coïncidence, qu'un serpent représentant</span><span style="font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:100%;"> l'éveil, la curiosité et également l'instinct sexuel, se manifeste maintenant ?</span><span style="font-size:100%;"><br /><br /></span><span style="font-family:Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:100%;">J'ai pensé alors à <span style="font-style: italic;">Poilphard</span>, dans le roman de <span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);">Gabriel Chevallier</span>, qui ne pouvait s'accomplir sexuellement que s'il disposait d'une pièce noire, des cierges allumées et tous les accessoires d'une chambre mortuaire. L'origine de ce fantasme remonte à l'époque où son père le conduisit auprès de la dépouille de sa tante et que, malheureusement, le dispositif de l'excitation sexuelle du jeune Poilphard atteignît son point d'achèvement à cet instant.<br /><br />Et moi ?<br />Mon fantasme originaire d'où tient-il ses origines ?<br />Et ce corps halluciné enceint d'émotions, d'où vient-il ?<br />Et cet homme que je déforme sur les pages de l'écriture, ce Dionysos de ma sexualité, va t-il un jour se taire ? </span><br /></div>Chironhttp://www.blogger.com/profile/03087373098170930221noreply@blogger.com2