Ton corps. L'odeur de ton corps d'homme. L'écho de ce fantasme premier. Le fanal étourdissant de mes recherches. L'envie visqueuse de toi rendue futile, dans le désintéressement de ma main. Cette impossible conjonction de ma satisfaction et de Moi même. La semence. Une brise qui se révolte sur le temps du silence de mon corps. Mais une brise veule, hélas !
Le plaisir charnel, quel grand mensonge qui se dissout dans la spirale du temps ! La nicotine du corps. Et pourtant on le recherche, ce plaisir là. On veut croire qu'il dépasse le temps de l'acte et qu'il est intemporel. Qu'il est le feu de la matrice de notre vie. Le feu qui fait bouillonner la marmite de notre existence !
Le plaisir charnel, quel grand mensonge qui se dissout dans la spirale du temps ! La nicotine du corps. Et pourtant on le recherche, ce plaisir là. On veut croire qu'il dépasse le temps de l'acte et qu'il est intemporel. Qu'il est le feu de la matrice de notre vie. Le feu qui fait bouillonner la marmite de notre existence !
Certes, je ne suis pas ce que j'étais, mais je le suis quand même. Une vague qui lave de moins en moins les plages de la méditerrané, ou de plus en plus les villes de mon errance. Et de même, j'écris de moins en moins pour ne pas fragiliser ce qui reste de mon égo. Pour ne pas pleurer un rêve immense, grandissant en moi et le rendre absurde. Et puis me réveiller un jour dans la présence vide de ce rêve.
Et si ce rêve n'est qu'une illusion ? Je me le demande. Et la réponse se colle à ma peau, à mon souffle, à la profondeur de mon âme, la réponse était toujours là: marche encore sur ton chemin, le chemin connait bien sa route.