..., puis il s'assoit. Il dit que les choses qui nous fabriquent, tenaces dans les sentiments, brûlantes de vertige sur le corps, entêtées et obstinées dans la nuit, tendres parfois au fond d'un verre de vin, avec un arrière goût de tanin; il dit que ces choses, monticule de mots, ramage sombre dans la naissance de la plume, passage d'une demeure à une autre; il dit que ces choses nous pénètrent autant que l'écriture. Il le dit en posant ses gestes brusques sur mon corps:
- Mon pauvre ami, tu es encore perdu dans ta curiosité, tu es encore un jouet pour les dieux. Tu l'as encore meurtri ce cœur et tu plaides ta cause à une vie malade! Poseur de mots, sur quoi te penches-tu? Ton sort? Regarde intensément une fleur s'ouvrir le matin, elle va bientôt faner!
mercredi 29 avril 2009
lundi 20 avril 2009
Savoir que tu es là. Savoir qu'après beaucoup de distance tu es là, l'âme devient Venise à l'entrée du printemps, et la nuit de rêves inachevés devient une nuit de pluie et d'eau.
Pourquoi as-tu surgies maintenant ?
Mes mots racontent derrière le vacarme du passé, des sons, une autre histoire. La notre. La vraie. Celle qui ne se dit pas. Celle qui s'est déroulée derrière nos gestes, celle qui tapissait les murs de nos pensées colorant d'étrange façon, les heures, les jours, les saisons. Et les mots tombaient au fond de l'urne funéraire du sens. Dans le vrac de notre existence. Dans l'indécence de leurs postures obscènes. Mot bribes. En morceaux. En éclats.
Cherche-t-on, le secret dévoilé ou la rémission ? Que vaut-il mieux, l'aveu ou la miséricorde ? Ou rien de tout cela. Ou tout à la fois.
Je ne sais pas. Plus.
Voilà que je recommence un voyage de l'obscur au plus clair. Du chaos à l'évidence, et chaque aube en rejoue la révélation.
Pourquoi as-tu surgies maintenant ?
Mes mots racontent derrière le vacarme du passé, des sons, une autre histoire. La notre. La vraie. Celle qui ne se dit pas. Celle qui s'est déroulée derrière nos gestes, celle qui tapissait les murs de nos pensées colorant d'étrange façon, les heures, les jours, les saisons. Et les mots tombaient au fond de l'urne funéraire du sens. Dans le vrac de notre existence. Dans l'indécence de leurs postures obscènes. Mot bribes. En morceaux. En éclats.
Cherche-t-on, le secret dévoilé ou la rémission ? Que vaut-il mieux, l'aveu ou la miséricorde ? Ou rien de tout cela. Ou tout à la fois.
Je ne sais pas. Plus.
Voilà que je recommence un voyage de l'obscur au plus clair. Du chaos à l'évidence, et chaque aube en rejoue la révélation.
Inscription à :
Articles (Atom)