Le soir, après la bataille, tomba en lui le secret du silence, et telle une statue de pierre, il resta cloué au sol, se prosternant devant le feu ardent qui abritait ses entrailles. C'était le geste de la grande humilité qui le rendait ainsi proche de ses semblables. Seulement, plus froide fut la nuit ce soir-là, plus esseulée aussi.
À mesure que la lune sillonnait le ciel, en lui grandissait un volcan ronflant le souffle impétueux de la vengeance. Il ne comprenait pas l'horrible insolence du trépas, d'oser embrasser Patrocle et l'amener à jamais.
À mesure que la lune sillonnait le ciel, en lui grandissait un volcan ronflant le souffle impétueux de la vengeance. Il ne comprenait pas l'horrible insolence du trépas, d'oser embrasser Patrocle et l'amener à jamais.
5 commentaires:
Je suis tombé amoureux de vos mots. Merci.
À ce texte si beau, doublé d'une presque aussi belle illustration, (qui rappelle terriblement un de mes tableaux)j'ajoute mes pensées affectueuses.
@ bientôt,
Michel
C´est beau...le texte:) je t´invite a decouvrir les miens. Bo0nne continuation¡
@Michel, merci . Effectivement la photo me disait quelque chose.
@ Pierre, je ferai un tour chez toi;)
@ Anonyme: Merci à vous.
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